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12h dans la vie d’un relaxologue !

Voilà un métier qui nous inspire une vraie dose de bien-être : relaxologue. On parle d’ailleurs plus précisément de « masseur-relaxologue ». Cette profession, qui connaît un franc succès depuis quelques années, fait donc appel à la pratique de massages totalement voués au bien-être. Partons à la découverte du métier de relaxologue, avec Marie D., 33 ans, une pratiquante depuis plusieurs années déjà…

Un métier, une formation

Pour parler de métier et de profession, il faut évidemment parler de « formation ». Plusieurs établissements proposent désormais des formations professionnelles et certifiées en massage bien-être. C’est justement ce parcours qu’a suivi Marie, durant lequel elle a pu vivre en immersion avec ce domaine d’activité : stages de découverte et de mise en pratique, cours théoriques et pratiques sur les fondamentaux du toucher, sur les techniques spécifiques aux différents massages venus du monde entier…

Une vocation depuis toujours

A l’âge de 12 ans, Marie pouvait déjà soulager les maux de sa maman et son grand frère, en prodiguant quelques massages, approximatifs bien-sûr, mais déjà, elle sentait la magie opérer à travers le toucher particulier de ses mains au contact de la peau. Après avoir suivi un parcours étudiant déjà bien orienté (CAP Esthétique), Marie a souhaité se spécialiser dans l’art du massage. Après plusieurs séjours à l’étranger, surtout en Asie (Japon et Thaïlande), elle a donc décidé de s’adonner entièrement à sa passion, qui devenait tout simplement une vocation.

Un agenda bien rempli

Une journée ordinaire dans la vie de Marie, commence toujours avec une tasse de thé vert (qu’elle commande exclusivement au Japon) et quelques biscuits de soja. C’est vers 9h30 qu’elle se rend dans son cabinet de relaxation (ouvert en 2010), où elle retrouve Zara, son assistante. L’ambiance du salon est déjà propice à la détente : musique douce, odeurs apaisantes, déco zen… Tous les éléments sont réunis pour que les clients passent des moments de pure relaxation.
Le premier rendez-vous est pris pour 10h. Marie passe sa blouse couleur miel et vérifie que tout est bien en place pour sa première cliente, une habituée du salon depuis quelques mois déjà. « Quand on goûte aux bienfaits des massages relaxants, il arrive fréquemment qu’on en devienne accro », nous confie Marie qui compte de nombreux clients fidèles.
Madame F. (le rdv de 10h) arrive souriante. Elle sait que le moment qu’elle va vivre lui sera bénéfique sur tous les plans. Chaque mois, Madame F. prend donc rendez-vous pour 90 minutes de bien-être : un massage énergétique corporel de 30 minutes, suivi d’une séance de relaxation du visage, le massage kobido, aux huiles essentielles, une heure de pur bonheur.

Une technique sans cesse travaillée

Pour justement satisfaire sa clientèle, Marie ne manque pas de s’informer et de compléter sa formation déjà solide, en suivant des stages de pratique, renforcés sur de nouvelles méthodes et techniques de massages. « Il est essentiel de garder un œil aguerri sur tout ce qui gravite autour de l’univers du massage. Je suis toujours la première à me rendre dans les salons du massage », nous avoue Marie, enthousiaste et confiante. En effet, chaque année, plusieurs salons permettent la rencontre entre professionnels du bien-être. Ces lieux facilitent le partage des découvertes et mettent en relation de nombreux experts, toujours généreux en conseils.
Les clients se suivent, mais ne se ressemblent pas
Ce qui ressort de cette journée passée en compagnie de Marie, relaxologue, c’est son attachement à prendre en compte les besoins et les attentes de ses clients. « Chaque personne a des besoins différents. Le même soin en théorie, sera pourtant différent en pratique, selon l’histoire de mon client », affirme Marie qui s’accorde une pause (thé vert de circonstance), après le soin du ventre de Monsieur R.
Le métier de relaxologue fait donc appel à un savoir-faire en matière de précision du toucher, mais demande également une attention toute particulière à la personne. Chacun réagit différemment au stress quotidien, tout comme le vécu corporel raconte une histoire propre à chaque client.

Et si moi aussi je veux devenir relaxologue ?

Pour suivre cette voie, il faudra donc vous armer de patience et ne pas prendre votre ambition à la légère. La formation peut s’étaler sur plusieurs années et pourra être complétée par des stages plus personnels, comme Marie a pu en suivre lors de ses séjours au Japon, où elle a par exemple pu aborder le massage kobido (typiquement japonais), avec des spécialistes sur place à Osaka (sur l’île d’Honshu, qui accueille également Tokyo).  
Ouvrir son propre institut n’est pas une finalité en soi. Les relaxologues spécialisés dans les massages bien-être peuvent évidemment proposer leurs services et savoir-faire dans des centres déjà en place. Et vous pourriez également profiter de la tendance des « massages à domicile ou en entreprises », qui sont de vraies aubaines pour les clients qui n’ont pas toujours le temps (ou l’occasion) de se déplacer.