Les conseils Thalassoline

La vie, la science et la connaissance

L’étymologie du mot a donc toute son importance pour comprendre l’enjeu de cette médecine non conventionnelle. « Ayur », ou la vie, « veda, » ou la science/connaissance. « Ayurveda » se traduisant alors par « science ou connaissance de la vie ». C’est une philosophie qui amène à voir la vie d’une manière différente, en visualisant les capacités humaines de chacun, mais aussi celles de la nature et du cosmique, pour mieux comprendre et maîtriser le corps, l’esprit, la nature et l’intelligence humaine…
Cette médecine qualifiée d’holistique entraîne donc un art de vivre, de manger, de réfléchir ou encore de soigner par la réflexion, les plantes et une certaine gestuelle.

Les méthodes, soins et techniques de guérison

La médecine ayurvédique se déploie donc sous différents aspects. Les plantes, qui font partie intégrante de l’Ayurveda, représentent la nature intelligente dont se sert cette médecine douce. Nous sommes tous différents et nous sommes reliés à des éléments distincts (air, feu, terre, eau, espace). Le rôle des plantes est alors variable, et les « traitements » par les plantes permettent de créer un équilibre.
En second plan, interviennent les massages. En Inde, les massages ayurvédiques sont inculqués dès l’âge de 6 ans et s’intègrent au rythme de vie. Les parents massent les enfants et inversement. Pour de meilleurs résultats, les massages sont réalisés sur corps nus ou en sous-vêtements de façons à pouvoir manipuler sans craintes les huiles chaudes, les plantes ou encore les céréales…
Si les massages ayurvédiques sont propices à la détente, les méthodes employées permettent également d’éliminer les toxines, de favoriser la résistance aux maladies, d’augmenter la force, l’intelligence, la concentration, de préserver la jeunesse, d’améliorer la circulation du sang…
Enfin, l’alimentation est l’un des 3 facteurs qui interviennent dans cette médecine. La diététique ayurvédique ne se catégorise pas par les calories, les nutriments, les macronutriments ou encore les apports journaliers et les vitamines. En revanche, les aliments sont classés par goût, au nombre de 6 : amer, astringent, acide, doux, salé et piquant. Chaque aliment (naturel) possède une saveur et une énergie capable de favoriser des actifs essentiels au corps, à sa digestion et notamment à sa guérison.

Sa première consultation

Après avoir établi un bilan détaillé sur la digestion, l’élimination, la qualité du sommeil ou encore de la gestion de l’émotion, le praticien observe plusieurs parties de l’organisme : la langue, les yeux, la peau, les ongles ou encore la prise de pouls. Cette démarche vise à comprendre et à connaître le patient. Tous ces éléments permettent alors de dresser un programme et un suivi personnalisé.
Lorsque l’accent est mis sur les déséquilibres par exemple, le patient devra repenser sa vie quotidienne différemment (hygiène de vie, alimentation, massages, épices, aromathérapie, méditation, exercices…). Au fil des consultations, l’échange sera plus construit et empli de sens, jusqu’à pouvoir déterminer l’impact des pratiques ayurvédiques sur l’organisme et donc d’adapter le « traitement ».