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Zoom sur... les alicaments

Moitié aliment, moitié médicament, l’alicament est un terme qui est apparu au milieu des années 90. Même si sa définition reste encore assez floue, on peut dire, de source sûre, qu’un alicament doit avoir un effet bénéfique sur notre santé. On parle alors d’un aliment sain, qui arbore une composition équilibrée en nutriments, en matières grasses et en fibres diététiques. Mais attention, la consommation d’alicaments ne peut en aucun cas être la garantie d’une santé sans faille, remettons les pieds sur terre.
Souvent accompagnés de probiotiques et de prébiotiques, les alicaments soulèvent chez beaucoup d’entre nous, de nombreuses questions. Cette nourriture est-elle réellement le miracle minceur que l’on nous promet ? Notre enquête spéciale devrait vous permettre de mieux cerner les limites et les avantages de cette nouvelle tendance.
Rassurez-vous, vous consommez d’ores et déjà des alicaments. En effet, certains aliments enrichis en Oméga 3 ou en Bifidus font partie des alicaments. À cela, s’ajoutent également les alicaments naturels, représentés par de nombreux végétaux aux propriétés nutritives et curatives, de part la présence notoire de vitamines et de minéraux, entre autres.

Dans quels aliments trouver des alicaments ?

Parmi les alicaments les plus connus, citons par exemple la canneberge, qui commence à faire des émules auprès des femmes. Cette baie cousine de la myrtille, a en effet un principe actif qui influe directement sur la composition des urines, les rendant alors moins agressives, limitant ainsi les infections urinaires de moitié chez les sujets sensibles (au revoir les cystites!).
La baie de Goji, qui a une réputation bien solide en Chine, profite elle aussi d’un réel succès en France depuis quelques années, grâce à sa forte teneur en vitamines, en minéraux et en oligoéléments.
Plus généralement, les alicaments peuvent être des vitamines liposolubles (solubles dans les graisses qui les absorbent) comme les vitamines A, D ou E, et des vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau, donc éliminées dans les urines) comme les vitamines C et B. Ils sont aussi dans les acides gras essentiels et dans les acides aminés.

Probiotique et prébiotique, qu’est-ce que c’est ?

Ces termes qui n’ont rien de glamour, cachent en fait des aliments que nous consommons régulièrement.
Les probiotiques sont des bactéries vivantes, qui ont pour vertu principale de renforcer notre flore intestinale. En augmentant notre consommation de bactéries probiotiques, nous allons aider notre organisme à chasser les mauvaises bactéries, pour ne laisser en place que celles qui ont un effet bénéfique sur notre santé. L’impact est alors majeur sur le système digestif, qui est plus facile et moins fragile.
Les prébiotiques quant à eux, vont servir de « nourriture » aux prébiotiques. Considérés comme des fibres solubles, ils sont ingérés par les probiotiques, ces fameuses bactéries bonnes pour l’organisme, contribuant ainsi à leur multiplication. Grâce aux prébiotiques, le corps peut mieux absorber les minéraux, comme le magnésium, le fer ou le zinc, qui à leur tour vont détruire les mauvaises bactéries. Les symbiotiques sont tout simplement le mélange des deux premiers, dans notre organisme. Les « pré » viennent aider la multiplication des « pro » et leur fonctionnement est interdépendant et indissociable.

Dans quels aliments trouver des probiotiques et des prébiotiques ?

Les probiotiques sont essentiellement présents dans les produits laitiers (yaourts, fromages, laits fermentés), et dans les aliments végétaux (céréales, poireaux, germes).
Les prébiotiques sont considérés comme des nutriments non digestibles, voilà pourquoi ils arrivent « intacts » dans notre intestin, et voilà comment ils peuvent agir sur notre flore intestinale. Ils sont contenus dans différents aliments du quotidien, comme la betterave, les oignons, les asperges, ou encore les bananes. Mais aujourd’hui, les industriels ajoutent des prébiotiques à la préparation de nombreux aliments, notamment des saveurs sucrées (biscuits ou desserts lactés). Pour y voir plus clair sur les emballages, il vous faut chercher la présence de deux ingrédients : l’inuline et l’oligofructose, les prébiotiques les plus fréquents dans notre alimentation.

Quel impact sur la silhouette ?

La vertu première des alicaments et des symbiotiques n’est pas directement liée à un objectif « minceur  ». Mais il est prouvé qu’ils vont contribuer à une alimentation plus saine, et plus naturelle. En parallèle, en aidant notre organisme dans sa phase de digestion, et en renforçant notre flore intestinale avec l’assimilation de probiotiques, il est évident que nous allons faciliter l’assimilation des bonnes graisses et favoriser l’élimination des mauvaises.
Mais n’oubliez pas qu’un régime doit être encadré par un spécialiste pour éviter toutes formes de carence. Dernier conseil pour entreprendre un régime efficace : boire au moins 1 litre d’eau par jour et exercer une activité physique quotidienne adaptée à vos possibilités.