Thermae signifie chaleur en grec.

C’est de là qu’est né le mot thermalisme. Il s’agit d’un ensemble de techniques utilisant des eaux minérales dans un but thérapeutique, ainsi que leurs dérivés : le plancton, les boues et les gaz thermaux. Car en vérité, une eau thermale est simplement une eau minérale chaude. Pour être appelée minérale, une eau doit contenir des éléments particuliers, notamment sels, gaz et boues et bien sûr minéraux.
Les premiers témoignages d’utilisation d’eau chaude à usage médical remontent à environ 3000 ans avant notre ère aussi bien en France, en Italie, en Grèce ou en Egypte. Utilisée dans un but thérapeutique mais aussi spirituel et religieux, l’eau thermale est considérée comme bénéfique à travers les époques.


Sous Henri IV, des études sont menées pour classer scientifiquement les stations thermales en fonction de leurs indications thérapeutiques, de la composition chimique de leur eaux, de leurs effets et modes d’administration. Mais ce n’est qu’après la Seconde Guerre Mondiale que le thermalisme est considéré comme une véritable médecine qui apaise des maux que la médecine traditionnelle et chimique ne guérit pas. Le thermalisme est alors inclus dans les soins pris en charge par la Sécurité Sociale. C’est à cette époque également qu’une définition précise en est donnée. Il s’agit d’une polythérapie associant à l’action thermale celle des techniques, du climat et des facteurs de dépaysement, de détente, de conseils et de coupure du rythme de vie.
La cure thermale agit sur l’organisme par une cure comprenant des boisson et des bains, douches, vaporisations, inhalations, massages. Aux bénéfices thérapeutiques d’une cure thermale s’ajoute une approche globale du curiste, basée sur des principes d’hygiène de vie et de prévention. Le thermalisme s’avère surtout efficace contre les rhumatismes, dermatologie et troubles de l’appareil digestif et respiratoire.

Contrairement à la thalasso, le thermalisme conserve une approche très médicale, même si cela devient aujourd’hui de moins en moins vrai. En effet, les centres thermaux cherchent à séduire une nouvelle clientèle intéressée par la remise en forme et le bien-être mais qui n’est pas nécessairement malade. Le désengagement de la Sécurité Sociale dans le remboursement des cures de thermalisme, s’il est lié à des raisons économiques, montre aussi l’orientation progressive du thermalisme vers un domaine moins médicalisé.
Aujourd’hui, dans le thermalisme autant que dans le domaine de la thalasso, les centres jouent la carte de la diversification en proposant d’associer à des soins classiques des séjours à thème : sevrage tabagique, stress, mal de dos, jambes lourdes, minceur. Il s’agit de plus en plus de courts séjours s’inscrivant dans les désirs d’une population jeune soucieuse de préserver son capital santé.

Le thermalisme cherche simplement à échapper à l’image qu’il a tendance à véhiculer : des centres sombres et tristes situés dans des villes de montagne peu animées où viennent séjourner des personnes âgées pour soigner leur rhumatismes. Aujourd’hui cette réputation n’attire plus personne. Comme en thalasso, les centres thermaux cherchent donc à se faire une clientèle jeune en proposant des séjours plus adaptés à notre société. Ils créent des courts séjours, qui ne sont plus uniquement à base d’eau thermale, ajoutent des installations plus ludiques à leurs équipements et tentent de proposer un large éventail d’activités à pratiquer sur place. Le thermalisme s’orienterait donc aussi vers la remise en forme, dans des stations plus dynamiques et familiales.

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